Stéphanie Bory
Devolution in Wales: Resurrecting Britain’s ancient borders
In 2020, Covid-19 saw Offa’s Dyke, built in the 8th century on the command of King Offa as a divide between his Kingdom of Mercia – in the present-day Midlands – and various competing Welsh kingdoms, reawaken from centuries of slumber, with differing lockdown rules implemented in England and Wales, which meant that the border was effectively shut for the first time in centuries. Homemade signs, such as “Wales is closed, go home!”, appeared on the roadsides. Some on social media made calls to “rebuild Offa’s Dyke” to stop infections arriving from England while others in England, prevented from visiting family across the border in Wales, referred to the dyke as a “Berlin Wall”.
The 160-mile border had however been mostly invisible since the 1536 Acts of Union incorporating Wales into England and imposing the English social, legal, and political system,
along with the English language, on Welsh people, acts complemented by the Wales and Berwick Act in 1746. Such invisibility was illustrated by the Encyclopaedia Britannica reading in 1888 “For Wales, see England”. The pandemic hence revealed that policy divergences between the two countries were possible on a number of issues. Indeed, the devolution settlement introduced in 1998, granting Wales a National Assembly, now a Parliament, allowed the country to devise made-in-Wales policies on devolved matters, including health and the protection of the environment.
This presentation aims to study how devolution contributed to reasserting the existence of a border between England and Wales, allowing Wales to devise key made-in-Wales policies, particularly related to sustainable development, and creating a new civic and legal identity for the country.
Biography
Stéphanie Bory is Professor in British Civilisation in Jean Moulin-Lyon 3 University where she has been teaching since 2001, first to business students, then in the Law Faculty. She has been part of the Language Faculty since 2009. She obtained in 2008 a PhD on the environmental policy of the National Assembly for Wales and is a member of the Institute for Transtextual and Transcultural Studies. She works on environmentalism as well as nationalism, especially in Wales. She convened three international conferences on these topics in Lyon 3 and has published more than 25 articles. She co-directed three issues of the RFCB, as well as two issues of the Observatoire de la société britannique. In 2019 she published a book on Welsh devolution, 20 years after the Government of Wales Act 1998, L’Eveil du dragon gallois. D’une assemblée à un parlement pour le pays de Galles (1997-2017).
Yves Golder : Au Cœur de l’Angleterre : de l’enquête de terrain au projet de publication
Résumé :
Au cours du mois d’août 2024, un mois après l’élection générale qui fit basculer le pouvoir du côté travailliste, je me suis rendu dans trois villes et régions d’Angleterre afin de sonder ceux qui y vivent pour mieux appréhender leurs préoccupations mais aussi leurs attentes et leurs espoirs. Cette enquête a permis de recueillir une quarantaine de témoignages axés sur des questions politiques mais aussi, et surtout, sur la vie que mènent les Anglais à l’heure actuelle dans un Royaume-Uni sorti de l’Union européenne et souvent perçu depuis la France comme un pays de plus en plus isolé du continent européen. Il s’agit d’ailleurs d’un projet qui a pour cadre le territoire anglais, et non pas l’espace que constitue le Royaume-Uni dans son ensemble, pour ne pas avoir à traiter la question plus vaste des velléités indépendantistes des nations dites « périphériques ». Selon les lieux visités, différentes thématiques ont été mises en évidence. Par exemple, il a été question d’immigration, de multiculturalisme, d’inégalités sociales, du chômage et de la vie étudiante à Birmingham. Dans la région d’Oxford et dans le Northamptonshire, les propos recueillis concernent essentiellement le Brexit et ses multiples conséquences ainsi que le développement touristique de lieux qui attirent autant de visiteurs nationaux qu’internationaux. À Brighton and Hove est apparu un contraste saisissant entre progressisme sociétal et précarité croissante : il s’agit de la troisième ville du pays recensant le plus grand nombre de sans-abri. Tout au long de cette enquête, l’occasion m’a été donnée de rencontrer des personnes œuvrant de multiples façons pour améliorer leurs conditions de vie et qui, de la sorte, tentent d’agir – même indirectement – sur la politique. Ainsi, l’objectif fixé fut de rassembler un grand nombre de témoignages d’Anglais vivant dans différentes zones géographiques, mais aussi issus de divers milieux sociaux et de cultures variées pour obtenir un panorama suffisamment large de leurs attentes alors que l’avènement des travaillistes semble s’accompagner d’un regain d’optimisme et de confiance en la politique. Cette communication aura pour but d’expliquer l’enquête menée mais également la façon dont ces entretiens ont conduit à la rédaction d’un ouvrage à paraître aux éditions L’Harmattan.
Bio :
Yves Golder est docteur en civilisation britannique de l’université de Strasbourg, affilié à l’unité de recherche Savoirs dans l’espace anglophone : représentations, culture, histoire. En 2019, il a soutenu une thèse intitulée « Margaret Thatcher : construction d’une image politique, 1950-1990 » sous la codirection des Professeurs Christian Auer et Hélène Ibata, laquelle a donné lieu à la parution d’un ouvrage aux éditions L’Harmattan en 2022. Il a également publié plusieurs articles qui s’intéressent à la vie politique et sociale actuelle au Royaume-Uni.